Conférence durant l’Université d’été de l’animal 2019 au domaine de la Bourbansais : “Les manchots ne sont pas des pingouins”.
Les manchots sont confondus avec les pingouins. Ils ne sont pas inaptes au vol mais sont les meilleurs plongeurs. Pourquoi ressemblent-ils à l’homme et à quoi servent leurs colorations ?
Ces dernières années, il a été démontré expérimentalement chez plusieurs espèces de passereaux que les ornementations ne sont pas des « fantaisies de la nature » et permettent le choix
sélectif du conjoint. Des expériences ont montré le rôle des colorations faciales dont certaines sont invisibles pour l’homme mais perçues par la plupart des animaux.
Archives de l'auteur: Pierre Jouventin
Parution de mon dernier livre : Pour une écologie du vivant
Conférence : La signature vocale des manchots
Cette conférence a été donnée par Pierre Jouventin le :
4 avril à 18h à la Médiathéque ‘Le carré d’art’ à Nîmes sur « La signature vocale des manchots » (Détails de la conférence en cliquant sur ce lien).
La vidéo sera mise ligne prochainement …
Comment la France a obtenu la sanctuarisation de l’Antarctique
Conférence à Montpellier
Jeudi 7 février 2019 à 18h30.
Le Professeur Pierre Jouventin, un des pionniers de l’exploration des Pôles était invité par « Non Au Béton » pour une conférence dédiée à l’Antarctique et aux Terres Australes.
Evolution ou révolution ?
Mes interviews dans les médias …
L’homme, un animal si proche du loup
Benoît Delépine a rencontré pour Siné Mensuel Pierre Jouventin, éthologue, ancien directeur de recherche au CNRS, spécialiste en écologie comportementale et auteur de L’Homme, cet animal raté. Vidéo et début de l’entretien ( à découvrir dans son intégralité dans le numéro estival 2018 de Siné-Mensuel )
Pourquoi ce titre pour votre livre : L’homme, cet animal raté ?
Parce que notre espèce est incapable de s’adapter à long terme à son milieu comme le fait n’importe quel animal moins intelligent. Comme directeur de recherche au CNRS et comme directeur de laboratoire d’écologie, j’ai passé quarante ans à suivre les animaux sauvages dans la nature. Après avoir étudié de près une vingtaine d’espèces, passé plus de huit ans en Antarctique et sur les îles qui l’entourent, trois ans en forêt équatoriale au Gabon, j’ai voulu appliquer mes connaissances à l’animal le plus énigmatique, celui qui s’est « auto-domestiqué », comme disait Konrad Lorenz, c’est-à-dire à l’homme. Donc je l’étudie en naturaliste dans ce livre en appliquant les découvertes récentes en paléoanthropologie, génétique, écologie scientifique, éthologie…
À votre avis, si on mettait les êtres humains les uns contre les autres debout, quelle serait la surface géographique qu’ils occuperaient ?
Je ne sais pas.
On n’est pas loin de 8 milliards, et donc à quatre par mètre carré, ça tient dans le Lac Léman. Comment expliquez-vous que des quasi-bactéries qui tiennent dans le lac Léman aient réussi à foutre en l’air la planète aussi vite ?
C’est tout l’objet de mon livre. L’Histoire commence il y a quelques milliers d’années alors que notre espèce est vieille de 300 000 ans et la famille humaine de 2,5 millions d’années.
À partir de la révolution néolithique, il y a seulement 10 000 ans, on se sédentarise en passant à l’élevage et à l’agriculture. On change radicalement de mode d’exploitation de la nature et de démographie. Au lieu de faire un enfant tous les quatre ans, les femmes mettent au monde presque tous les ans.
Tous les animaux savent éviter de se trouver en surnombre et se régulent alors que, sur notre voiture, il n’y a pas de marche arrière. De nombreuses personnalités se rendent compte qu’on va dans le mur mais, collectivement, c’est le déni. Surtout par ceux qui nous dirigent et dont le mandat ne dépasse pas cinq ans.
Le système capitaliste est fondé sur la compétition. Si celle-ci est naturelle, il existe une autre force naturelle : la coopération. Aujourd’hui, le social, qui est indispensable à notre équilibre, est mis sur la touche et il ne reste que la compétition car elle rapporte. Et c’est pour cette raison que l’écologie est une science subversive, remettant en question un « développement infini dans un monde fini ».
[…]
La suite est à lire dans le numéro d’été 2018 de Siné Mensuel
Le loup : un ennemi pour la vie ? – 1er Février 2018 sur France Culture
Comment vivent les loups ? Quelles menaces représentent les loups ? Comment le loup a-t-il survécu à ses légendes ? Comment envisager un retour du loup ?
Et pour évoquer ce problème, cette peur ancestrale, nous avons le plaisir de recevoir aujourd’hui Pierre Jouventin, directeur de recherche CNRS en éthologie, auteur entre autre de « Kamala, une louve dans ma famille » chez Flammarion et nous sommes en duplex depuis les studios de nos camarades de Jean-Marc Moriceau, professeur d’histoire moderne à l’Université de Caen et président de l’Association d’histoire des sociétés rurales.
Interview donnée sur France Bleu le 17 Janvier 2017 : Les animaux dans les cirques
Les français, dans leur grande majorité, n’acceptent plus que les animaux soient utilisés dans les cirques. Le maire de Montpellier vient d’annoncer qu’à partir de 2019 sa ville n’accueillera plus de cirques avec animaux vivants. Montpellier vient ainsi grandir une liste de villes qui refusent cette aliénation des animaux. Invité de France Bleu Hérault mercredi 17 janvier, Pierre Jouventin, Docteur en éco-éthologie à l’université de Montpellier, spécialiste du comportement animal et membre de la Convention Vie et Nature, décrypte cette dynamique du refus qui ne peut que s’amplifier.
Du loup au chien (et à l’homme)
Comment l’éthologie a remis en question notre supériorité
Le débat sur ‘L’âme des bêtes’, qui a passionné tout le XVIIIe siècle, ne faisait quasiment pas allusion à la science, non pas que les penseurs de ce temps l’ignorent ou estiment que le débat est uniquement religieux. Tout au contraire, ils suivaient de près dans les salons l’actualité scientifique et les écrivains fréquentaient à cette époque les savants. Mais les questions débattues en biologie ne touchaient pas encore au comportement des animaux et l’éthologie -qui a pourtant été nécessairement le premier sujet d’étude de nos ancêtres chasseurs- a dû attendre le XXe siècle pour acquérir son autonomie.
L’étude scientifique du comportement animal avait en fait commencé un peu plus tôt, avec la psychologie expérimentale (Behaviourisme) qui visait à comparer par des tests en laboratoire les capacités intellectuelles des animaux à celles de l’homme. C’est justement par réaction contre cette vision scientiste que l’éthologie s’est cristallisée autour de l’étude d’espèces très différentes observées dans leur milieu naturel et dans des situations non artificielles. Auparavant, par souci de scientificité, quelques animaux étaient soumis à des batteries de tests qui devaient permettre de les situer sur une échelle en haut de laquelle se trouvait bien évidemment l’homme. Cela paraissait très rigoureux car tout était contrôlé, donc répétable[i] comme on le demande en science, mais c’était anthropocentré[ii], c’est-à-dire erroné sur le plan scientifique puisque que l’on posait à l’animal des problèmes humains. Ainsi le labyrinthe, qui correspond à une réalité pour une blatte ou une souris habituées aux recoins, ne signifie rien pour un léopard ou un singe qui ne les rencontrent jamais dans leur vie de tous les jours : leurs performances à l’issue de ce test seront nécessairement mauvaises alors que l’on croyait tenir une mesure objective de l’intelligence…
Il nous faut maintenant entrer dans un bourbier, un piège conceptuel créé par les ambiguïtés de notre culture occidentale et où les intellectuels français sont tombés. Les gens cultivés, qu’ils soient catholiques, existentialistes, capitalistes ou marxistes, considèrent en effet à la suite des philosophes grecs que l’homme est libre et ils en déduisent qu’il ne peut pas être déterminé génétiquement. L’homme serait donc un être purement raisonnable et l’animal un être totalement instinctif, ce qui est manifestement faux. Le biologiste du comportement sait bien que l’hérédité de certains traits psychologiques a été démontrée depuis longtemps et que le sujet dépasse la discussion de café du commerce, l’éthologie n’étant pas la physique et bien des comportements étant multifactoriels. Mais il n’ose en parler en sortant de son laboratoire car il n’aura pas le temps de s’expliquer et sera soumis au terrorisme intellectuel des humanistes à courte vue. Jacques Monod, le prix Nobel de médecine 1965, écrivait d’ailleurs il y a un demi-siècle : ‘Lorsque le comportement implique des éléments acquis par l’expérience, ils le sont selon un programme qui, lui, est inné, c’est-à-dire génétiquement déterminé’.
Comme l’éthologie a été précédée d’une tentative avortée (le behaviourisme), l’écologie comportementale a été, elle aussi, annoncée par une initiative malheureuse : la sociobiologie. Mais le débat a été suivi très superficiellement dans notre pays et plus qu’une méconnaissance qui serait facile à combler, il en est résulté un malentendu qui demeure. Du fait de leurs avancées considérables et récentes, les sciences de la vie sont en train de bouleverser la philosophie, la morale et le droit. Elles s’imposent par les nouvelles données qu’elles apportent et font ombrage de plus en plus aux sciences humaines qui voient cette incursion dans leur territoire d’un mauvais œil, d’autant plus qu’elles se sont « cristallisées à la fin du siècle dernier en réaction à ce qui était perçu comme une menace : l’hégémonie des sciences naturelles »[iii].
Se rendant compte qu’une science était en gestation à la rencontre de l’écologie, de l’éthologie et de l’évolution, Edward Wilson, célèbre professeur de Harvard et grand spécialiste des fourmis, en a fait une synthèse en 1975, se dépêchant de nommer cette nouvelle branche des sciences naturelles encore sans étiquette, ‘la sociobiologie’. Il n’était pas le premier à s’y intéresser mais pour que l’on parle de son livre de 700 pages qui n’est rien de plus qu’une excellente compilation des travaux de l’époque dans ce domaine nouveau, il a ajouté en début et fin de son gros ouvrage quelques lignes provocatrices annonçant la fin des sciences humaines qui, d’après lui, allaient être phagocytées par les sciences de la vie…
Sur ce chiffon rouge, les humanistes de tout poil ont foncé, tête baissée, pour empêcher cette tentative d’annexion de leur domaine et les sophistes ont profité de cette escarmouche pour régler son compte au biologisme.[iv] Quelques exemples caricaturaux comme le gène de l’homosexualité et le chromosome du crime ont été jetés en pâture pour prouver cette soi-disant forfaiture et ameuter le public cultivé imprégné d’humanités qui ne voulait pas voir l’homme réduit à l’état d’animal inférieur et génétiquement programmé… Le piège a donc bien fonctionné et le nom de sociobiologie a été connu du monde entier, mais, ainsi, le public, en particulier français, qui s’est fait une opinion sur des bribes et n’a entendu qu’un son de cloche, n’a pas eu le temps de s’informer et de réfléchir sur les nouvelles données.[v] Or la plupart sont indiscutables et éclairent d’un jour nouveau non seulement le comportement animal mais humain. Voici donc, très brièvement, comment on a pu escamoter un débat crucial mais surtout comment le piège tendu par Wilson pour faire parler de lui a été retourné contre la connaissance scientifique. Il est vrai aussi que l’opération de désinformation était facile tant le sens commun préfère les explications simplistes : dans ce monde idéal et inexact, les créationnistes ont raison et il n’y a pas d’évolution -surtout pas celle des comportements-, ni de pulsions innées chez les humains, tout étant culturel ; la Terre est plate, comme on le voit, et il n’y a pas de changement climatique dû à l’homme, comme le dit un académicien éminent, Claude Allégre…
Cette branche nouvelle des sciences de la vie n’en a pas moins continué à se développer depuis un demi-siècle. Evitant les disputes stériles et se démarquant de la sociobiologie, elle a pris le nom d’écologie comportementale. Elle est en pleine santé et représente aujourd’hui une communauté de plusieurs milliers de chercheurs, des centaines d’équipes ou de laboratoires dans le monde, une dizaine de revues spécialisées et chaque année des dizaines de congrès internationaux de plusieurs centaines ou milliers de participants.
Que peut-on extraire d’utile de cette controverse malheureuse qui a empêché le public cultivé, surtout dans notre pays, d’assimiler cette révolution conceptuelle ? D’une part, l’éternel problème de l’inné et de l’acquis a été tranché à la fin de la grande période de l’éthologie objectiviste et ce n’est pas rien : les biologistes du comportement sont maintenant d’accord sur le fait qu’aucun animal n’est purement instinctif car il comporte toujours une part d’apprentissage. Inversement, il n’y a pas d’animal purement raisonnable comme on conçoit encore souvent l’homme dans la culture occidentale et il existe dans la nature humaine un fond inné, ce qui parait évident quand on voit par exemple un bébé téter pour la première fois.
Pour expliquer cependant le fait que certains comportements dépendent de l’environnement comme l’avait avancé Lamarck sans pouvoir l’expliquer, une nouvelle science, l’épigénétique, a vu le jour depuis quelques années qui rend compte du fait que les caractères dépendent à la fois des gènes et du milieu. Les comportements, au même titre que les caractères morphologiques, ont une base innée mais nécessitent une expérience acquise pour s’exprimer plus ou moins, comme les notes de musique sont modulées par les indications du compositeur pour interpréter la partition (allegro, forte, etc.). Par exemple, la prédisposition au diabète est plus ou moins aggravée par notre régime alimentaire qui modifie l’expression des gènes : si vous mangez sainement, il peut ne pas apparaître mais si vous ingurgitez trop de graisses, il peut même se transmettre plus facilement à vos enfants… Il vient d’être montré par les chercheurs de l’université McGill que beaucoup de québécoises enceintes lors d’une mémorable tempête en janvier 1998 ont donné naissance à des enfants dont les globules blancs ont conservé dans leurs gènes la trace de ce stress. De même, la privation de nourriture ou le tabagisme des grand-mères pendant leur grossesse se répercuteraient sur le poids et la croissance de leurs petits-enfants… Dans une faible mesure, les caractères acquis seraient donc héritables : la génétique n’est donc plus en blanc et noir mais avec des nuances de gris ! Lamarck, qui parlait tant de l’influence du milieu sans expliquer comment il intervient, a été ainsi réhabilité, non pour l’opposer à Darwin mais pour le compléter.
Le classique dualisme inné/acquis est donc devenu obsolète en sciences du comportement car sans valeur opératoire, puisque tous les animaux -y compris l’homme- ne sont plus qu’un mélange inextricable des deux, en proportion variable d’une espèce à l’autre : l’insecte se trouve à un bout du continuum avec beaucoup d’inné et peu d’acquis et nous à l’autre bout avec l’inverse ! D’autre part, il existe bien une continuité globale entre toutes les espèces avec une complexification croissante des facultés cognitives. Mais dans le détail, chaque animal possède un type d’intelligence adapté à son environnement. Si nous décidons que le nôtre est supérieur, c’est un jugement de valeur qui n’engage que nous. En tout cas, il n’est pas scientifique d’affirmer, comme l’avait déjà dénoncé Darwin, que l’évolution est couronnée par l’espèce humaine qui règne sur les autres du fait de sa supériorité intellectuelle. Si on avait choisi comme critère les capacités olfactives, ce serait le chien !
Cette acceptation du gradient inné-acquis n’a pas été pour cela une décision autoritaire des ‘savants’ mais le résultat d’un consensus à l’issue d’études et de débats acharnés, comme toujours en science où aucune vérité n’est définitive. Pour répondre à la critique constructiviste et relativiste de ceux qui dénoncent la science qui ne refléterait que les opinions du moment et ferait autorité comme une nouvelle religion, citons le plus grand philosophe des sciences, Karl Popper : « L’histoire des sciences, comme celle de toutes les idées humaines, est une histoire de rêves irresponsables, d’entêtements, d’erreurs. Mais la science est une des très rares activités, peut-être la seule, où les erreurs sont systématiquement relevées et, avec le temps, assez souvent corrigées ».
[i] La répétabilité d’un phénomène rend aisée sa validation scientifique alors que l’impossibilité de le renouveler, comme c’est le cas pour l’évolution et le changement climatique, la complique, d’où les controverses.
[ii] Dans l’anthropocentrisme, l’homme occupe la place principale, puisqu’il est considéré comme le centre du monde au même titre que la Terre dans la cosmologie ancienne. Dans le biocentrisme, l’homme n’est qu’une espèce parmi les autres et ses capacités cognitives, qui sont les plus développées dans le règne animal, ne constituent qu’un trait marquant et non une supériorité.
[iii] Raymond Corbey in ‘La culture est-elle naturelle ? 1998, Errance.
[iv] Le plus virulent est André Pichot, historien des sciences au CNRS, qui a publié « La société pure, de Darwin à Hitler » (2001, Champs-Flammarion), et qui conclut ainsi une lettre ouverte sur la génétique du comportement parue dans ‘Le Monde’ du 25 juin 1998 sous le titre « Darwinisme, altruisme et radotage »: « S’agit-il de redorer le blason d’une discipline discréditée ? Pense-t-on vraiment que l’hérédité de l’altruisme et la biologie des bons sentiments seront mieux acceptées que le chromosome du crime et le gène de l’homosexualité ? Les premières sont certes plus ‘politiquement correctes’ que les seconds, mais elles sont tout aussi stupides et aussi peu scientifiques car, jusqu’à preuve du contraire, en génétique, l’hérédité s’arrête à la structure des protéines. ». Il faut avoir de l’aveuglement idéologique pour conclure sur une pareille contre-vérité…
[v] Pour se faire une idée plus exacte de la sociobiologie, lire ‘L’unicité du savoir. De la biologie à l’art, une même connaissance’ d’Edward Wilson (traduit en 2000 chez Laffont) et « La fourmi et le sociobiologiste » de Pierre Jaisson (Odile Jacob, 1992). Pour les données plus récentes concernant l’ensemble de l’éthologie, le livre d’Yves Christen ‘L’animal est-il une personne ?’ (Flammarion, 2009) comporte près de mille références et touche à autrement plus de domaines que ceux que j’ai pu évoquer ici.
Nature et Animaux Sauvages
Indonésie : un orang-outan attaque le bulldozer qui rase sa forêt
Un orang-outan qui se bat contre un bulldozer dévastant sa forêt ? Les images sont hallucinantes. Pourtant, International Animal Rescue (IAR), qui milite pour la préservation de la vie sauvage en Indonésie, est formelle : « De telles scènes sont de plus en plus fréquentes en Indonésie. » Un acte de résistance qui devrait toutes et tous nous interpeller et, mieux encore, nous indigner.
Animaux sauvages dans le parc des Abruzzes…
Bienvenue en Italie, dans le parc des Abruzzes où les loups ne sont pas persécutés mais attirent les touristes. Les arbres ne peuvent pas parler. Mais, heureusement, on peut les filmer ! C’est l’idée géniale qu’a eue le parc national des Abbruzzes. Pendant un an, il a laissé une caméra face à un arbre d’une forêt des Apennins. À chaque fois qu’un animal passait par là, l’appareil, capable de détecter les mouvements, se déclenchait. Résultat ? Des images magiques, surprenantes et pleines de poésie.
Face à l’objectif, toujours le même arbre donc, mais aussi des blaireaux, des loups, des sangliers, des cerfs, des biches, des renards… Une très belle vidéo qui nous rappelle avec bonheur tout ce qu’une forêt peut avoir de vivant. Regardez :
1 albero, 365 giorni / 1 tree, 365 days from Parco Abruzzo on Vimeo.
Le miracle des loups à Yellowstone …
Les conséquences écologiques de la réintroduction des loups à Yellowstone …
L’oiseau lyre, Oiseau imitateur : quel talent !
Ce matin un chasseur
La réaction d’un cerf face à l’agression d’un chasseur